Un début de carrière... américaine
En rentrant aux Etats-Unis, René Goscinny souhaite trouver un métier lui permettant d’apporter le rire dans les foyers. C’est à ce moment qu’il vit le pire moment de sa carrière, mais aussi le début de son succès.
Les déboires à partir de 1945
Après la Seconde Guerre mondiale, Goscinny avec sa famille décide de rentrer à New-York. Suite aux différents travaux qu’il a réalisés en Argentine, il décide de continuer sa carrière dans le dessin. Il effectue plusieurs apprentissages auprès d’agences publicitaires. Cependant, c’est à ce moment que Goscinny se retrouve dans une impasse. Refus après refus, enchaînant les entretiens, il est bloqué pendant plus de 4 ans comme illustrateur publicitaire, sans pouvoir exploiter pleinement son imagination débordante. Il rêve de rencontrer Walt Disney et de travailler pour lui mais ces opportunités l’en empêchent.
La fille aux yeux d'or, de Balzac, illustré par Goscinny (1947)
1948 : la "Renaissance"
Goscinny rencontre Harvey Kurtzman, par l’intermédiaire d’un ami. Grand dessinateur, et figure majeure de « l’Amérique d’après-guerre », ce dernier l’engage et Goscinny contribue à l’élaboration de plusieurs livres animés tels que : Robin des Bois, Pinocchio et Aladin. De plus, Harvey le présente à d’autres grands du Comic Book :
- Will Elder
- ??? Severin
- Jack Davis
C’est à ce moment précis que Goscinny commence à se construire une réputation et décide de rentrer à Paris pour quelques temps.
Illustration réalisée par des artistes américains au départ de René Goscinny
1949 : la Rencontre révolutionnaire
Date du véritable envol de Goscinny. En effet, durant ses vacances, Goscinny fait «LA RENCONTRE» qui va changer radicalement sa façon de travailler et entraîner ses futurs partenariats. Un nom est un pivot dans la carrière du dessinateur et scénariste : Joseph Gillain alias “Jijé”.
Maître de la bande-dessinée belge, ce dernier voit en lui un grand potentiel et le prend comme apprenti. Il rencontre alors ses partenaires et amis Morris et Franquin. En soi, Goscinny n’était pas aussi fort sur les graphiques que les autres élèves de “Jijé” mais ce dernier sait mettre en scène le Gag et une très bonne écriture, qualités essentielles pour l’écriture d’histoires comiques courtes.
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