L'avis de l'equipe
Obtenant un bon retour du public, cette exposition permet de retracer l’un des piliers de la bande dessinée française. Seul, avec des amis ou en famille, cette exposition plaira aux petits comme aux grands.
Se situant dans le musée d’Art et d’Histoire du judaïsme, cette exposition retrace la vie de René Goscinny. Pour Jean c’est le cadre idéal, un ancien hôtel particulier rénové accueille différentes expositions. Outre son cadre idéal, elle présente plusieurs difficultés. La lisibilité des écriteaux est limitée, et le peu d’informations fournies font que l’on a l’impression de n’avoir qu’un vague aperçu de la vie de René Goscinny, qui (qui reste le thème principal de l’exposition) reste - je le rappelle - le thème principal de cette exposition. Les œuvres affichées sont quant à elles soumises aux reflets des projecteurs mal placés.
Pas mal, peut mieux faire.
Cela me rend nostalgique !
Pour Xavier, cette exposition était intéressante. Elle montre le passé de la famille de Goscinny et sa jeunesse moins connue du grand public, de l’Argentine aux Etats-Unis. Goscinny était un homme entreprenant et indépendant et n’hésitait pas à prendre des risques (selon ce qu’il a ressenti pendant l’exposition). De plus elle était visuellement réussie, on se sentait plongé dans l’univers de la bande dessinée grâce aux affiches des studios Idéfix et du magazine Pilot. La présence de planches lues dans son enfance l’a rendu un brin nostalgique. Rejoignant l’avis de Tom, il concède que cet exposition est trop biographique, ne cherchant pas à approfondir la personnalité du dessinateur. Un des reproches qu’il émet est que l’exposition s’arrête après le décès de René Goscinny alors que son influence a continué à croître avec des films, des dessins animés et des bandes dessinées.
Hmm, c'est bien, mais...
Visuellement, selon Tom, admirer la progression du dessin de Goscinny est intelligent et intéressant. Voir l’évolution des caricatures jusqu’aux dessins de Lucky Luke ou Astérix et Obélix témoigne de l’expérience d’une vie. Malgré ça, un reproche qu’il fait est le sentiment que cette exposition est trop biographique, elle est impersonnelle et désincarnée. On ne retrouve pas la personnalité de Goscinny. Les murs sont blancs, n’affichant qu’une date et un texte. La présence d’œuvres vient rattraper ces problèmes dans certaines salles, où celles-ci permettent de mettre de la couleur et font apparaître une ambiance de bande dessinée.
L’exposition selon Nathan ne transmet pas assez pas assez l’esprit de l’auteur sur le rire. Celle-ci est assez austère et n’apporte pas spécialement de connaissances nouvelles. Une personne allant visiter le site de l’exposition en apprendra autant l’exposition et pourra économiser cinq euros ! De plus un site internet comme Wikipédia fournira le même contenu que l’exposition. La mise en scène n’est pas assez bande dessinée, avec ses murs blancs qui jurent par leur sobriété. Sur une note positive, Nathan confie que l’exposition aborde quand même plusieurs sujets et que la partie sur l’auteur est bien faite et permet de comprendre l’importance qu’a eue sa famille sur l’histoire de Goscinny.
Ça manque de choses...
Sophie qui ne connaissait pas Goscinny en tant qu’auteur d’œuvres cultes, a appris beaucoup de choses, et peut-être trop de chose comme elle n’arrive pas à tout retenir ! La documentation était explicite à son goût, on avait des informations sur la vie des membres de la famille Goscinny. Mais il n’y avait pas de rapport direct, ne serait-ce qu’ils appartiennent à la même famille que René. On voyait plus ou moins le lien dans les ébauches et l’écriture de celui-ci. Pour tout ce travail colossal, elle pense que le prix de l’exposition est abordable mais que celle-ci mériterait qu’on modifie différentes choses comme le décor ou le déroulé de l’exposition pour être vraiment plongé dans l’univers.
J'ai pris mon pied, mais il y avait trop d'informations...